Négocier un prix de vente en immobilier

Nos conseils pour bien négocier le prix d’un bien immobilier

Une bonne négociation du prix d’un bien immobilier est indissociable de :

1. Une analyse du marché immobilier local
2. Une visite approfondie du bien que vous courtisez
3. Une parfaite compréhension du vendeur
4. Une véritable capacité à argumenter en face à face

Parce que tout acheteur aspire à réaliser une bonne affaire lorsqu’il acquiert un bien immobilier, la phase de négociation du prix apparaît comme une étape obligatoire.

Certains vendeurs n’hésitent d’ailleurs plus à revoir à la hausse le prix de vente affiché de leur bien (de 5 à 10 % en général), et ce afin d’anticiper les négociations menées par les acheteurs.

Toutefois, pour qu’une négociation de prix se déroule de la meilleure des manières, elle ne peut être improvisée. C’est pourquoi nous vous aidons à la préparer en vous fournissant quelques conseils.

 

Menez une rapide analyse du marché immobilier local

En amont d’une négociation, il est essentiel de collecter un maximum de données, ces dernières étant la base des arguments qui vous permettront de justifier la baisse du prix de vente que vous désirez.

Ainsi, dès lors que vous êtes arrêté sur la localisation géographique du bien que vous recherchez et que vous avez vu votre banquier pour évoquer vos possibilités d’emprunt (tout savoir pour obtenir le meilleur prêt), prenez soin de vous renseigner sur le marché immobilier local.

Pour ce faire, consultez les annonces de biens immobiliers correspondant à vos critères et faites-vous une idée des prix. Un professionnel de l’immobilier présent sur ce marché pourra aussi vous fournir de précieuses données, et en particulier le prix au mètre carré actuellement pratiqué sur le secteur.

 

Effectuez une visite approfondie des biens courtisés

Lorsque l’on visite un bien immobilier en vue d’une acquisition, rien ne doit être laissé au hasard. Aussi, une visite approfondie des biens s’impose et vous ne devez pas perdre de vue que tout défaut observé peut servir d’arguments à une négociation du prix de vente.

L’absence d’ascenseur pour un appartement situé en étage, de mauvaises performances énergétiques, une décoration vieillissante ou le mauvais état des revêtements de sol sont des points faibles sur lesquels s’appuyer pour négocier le prix.

Encore faut-il avoir pris soin de bien les observer durant la visite…

 

Cherchez à cerner le vendeur

Il peut être intéressant pour vous de savoir si votre marge de négociation est grande ou très limitée. Pour ce faire, rien de mieux qu’essayer de cerner un peu le vendeur.

Aussi, si vous en avez l’occasion, essayez d’en savoir un peu plus sur lui et surtout sur les raisons qui le poussent à céder son bien. En effet, il peut arriver qu’un vendeur se retrouve dans une situation où il doit vendre au plus vite. Si c’est le cas, il sera généralement beaucoup plus enclin à négocier le prix de vente de son bien et acceptera votre offre pour peu qu’elle soit «â€‰décente ».

Par conséquent, si le vendeur du bien qui vous plaît quitte les lieux suite à une mutation professionnelle ou à un divorce, il y a de fortes chances que votre marge de négociation soit assez importante… à moins bien sûr que les potentiels acheteurs soient nombreux.

Vous renseigner sur la durée de présence d’un bien sur le marché est aussi pertinent puisqu’un vendeur ne parvenant pas à se «â€‰débarrasser » d’un bien aura tendance à accepter assez aisément une négociation du prix de vente.

 

Évitez absolument de négocier un prix de vente au téléphone

Parce que certains acheteurs n’osent pas négocier le prix de vente d’un bien immobilier, ils choisissent de se cacher derrière un téléphone pour tenter d’économiser quelques milliers de francs.

Pourtant, négocier un prix de vente au téléphone n’est pas une bonne idée puisque ce moyen de communication crée une distance entre l’acheteur et le vendeur qui place ce dernier en position de force. Il n’a alors aucun mal à éconduire l’acheteur si l’offre ne le convainc pas.

Lors d’une négociation menée en face à face, la donne est quelque peu différente même si vous ne devez pas rêver à ce que le vendeur accepte tout et n’importe quoi.

Vous pourrez néanmoins prendre le temps de lui exposer vos arguments pour justifier la baisse de prix que vous désirez. Parfois, plusieurs contre-offres seront formulées mais au final, un terrain d’entente devrait être trouvé et l’acheteur aura réussi à mener à bout sa négociation.

 

Une bonne collecte de données doit vous permettre de savoir assez rapidement si vous êtes en situation de force ou non face à un vendeur.

Si c’est le cas, sachez qu’il est possible d’essayer de négocier un prix jusqu’à -20 % même s’il est excessivement rare que cela aboutisse dans ces conditions.

Dans le cas contraire, il faudra composer avec une marge de manœuvre limitée. À vous de voir si elle peut suffire à faire entrer le bien dans votre budget ou s’il vaut mieux vous tourner vers des produits concurrents.