Où se diriger pour faire un emprunt

Où se diriger pour faire un emprunt en Suisse ou en France

 

Faire un emprunt en France ou en Suisse, c’est toute la question qui se pose au moment de la recherche d’un organisme financier pour ceux qui peuvent avoir facilement accès aux deux types de banques. C’est pourquoi un comparatif de chacun des cas pourra-t-il, dans un premier temps, éclairer ceux qui hésitent.

 

 

Les fonds propres

 

  • Ce qui diffère, en Suisse, c’est que ce montant de 20% d’apports personnel, auxquels il faut ajouter les 5% de frais de notaire, peut provenir de ce qui est appelé le capital du 2ème pilier.
  • En France l’ordre d’idée est aussi d’un apport de 20% de fonds personnels, voire même inclure un prêt à taux zéro ou des prêts type fonctionnaires, etc. Les Suisses pourront aussi inclure leur capital du 2ème pilier.

 

 

Les garanties

 

  • En Suisse, en plus de garanties que prendra la banque, comme une hypothèque, éventuellement, vous devrez souscrire un contrat d’assurance (avec elle ou avec un autre organisme puisque vous êtes maintenant libre de choisir) qui sera fonction de l’emprunt, de votre âge, de votre profession, de votre situation familiale, de vos biens, etc.
  • Il existe 2 types d’assurances, en France.
    • La première est l’assurance constante et sa prime est fonction du montant emprunté avec une valeur qui restera fixe durant tout le remboursement.
    • La seconde est une assurance dégressive dont le montant décroît en fonction du capital restant dû.
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Là aussi, vous pouvez prendre l’assurance auprès de la banque ou d’une compagnie d’assurance si la banque vous le permet.

 

 

La durée de l’emprunt

 

  • Autrefois, la durée d’un crédit immobilier, en France, s’étalait sur 15 ou 20 années, mais plutôt 20 ans. Aujourd’hui, on trouve des crédits à 25 ou 30 ans. Mais, s’il permet à certains d’avoir alors accès à ce fameux seuil de 33% maximum d’endettement, le gain est trop minime pour être intéressant compte tenu du surplus d’intérêts payés, à moins d’une future inflation.
  • La règle est la même en Suisse, c’est votre capacité de remboursement qui vous permettra de choisir.

 

 

Les frais

 

  • En France, il faut compter avec les frais de notaire, les frais d’inscriptions au registre foncier et les frais d’hypothèque, de caution ou de PPD. La tradition parle, concernant ces frais, de 7% pour de l’ancien et 2,5% pour du neuf, les frais de notaire étant réduits pour des logements de moins de 5 ans.
  • La Suisse vous met face à des frais de notaire, de constitution de cédule, de droits de mutation, de frais de gages, de frais d’inscriptions au registre foncier et de frais d’hypothèques. Il faut compter, selon les cas, autour de 5%.

 

 

La fiscalité

 

  • Pour une résidence principale, en France, un abattement fiscal est possible sur les intérêts d’emprunt pendant une durée de 5 ans. Certaines limites, existent bien sûr. Cette limite de crédit d’impôt est de 3.750 euros pour une personne seule et 7.500 euros pour un couple avec 500 euros par personne à charge supplémentaire dans le foyer. Si, en tant que locataire auparavant, vous aviez à payer une taxe d’habitation, vous aurez, en tant que propriétaire, à régler aussi une taxe foncière. Son montant varie selon le lieu de l’habitation.
  • En Suisse, avec l’acquisition d’un logement en résidence principale, les impôts prennent alors en compte un revenu de jouissance : c’est la valeur locative estimée du logement. En contrepartie, sont déduits les intérêts, les frais d’entretien et certains coûts de rénovation. L’impôt foncier est également dû et varie selon le lieu, généralement entre 0,03% et 0,3% (0,1% à Genève, pour exemple).

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