Immobilier en Suisse

Immobilier en Suisse : les régions les moins chères

Pour acheter un bien immobilier en Suisse, selon votre budget vous pouvez devoir choisir une région qui vous permettra d’entrer dans le cadre de vos possibilités financières. Vous pouvez, bien évidemment, restreindre vos prétentions et choisir de loger vos 2 enfants dans la même chambre, afin de conserver la possibilité d’acquérir l’appartement de vos rêves dans le centre de la ville, ou prévoir un peu de temps de déplacement et disposer des 2 chambres qui préservera leur indépendance. Certaines régions, certains secteurs, certaines villes sont plus abordables que d’autres, en voici les grandes lignes.

 

 

Les disparités régionales

 

Si l’on découpe la Suisse dans ses grandes régions que sont la Suisse Orientale, le Tessin, Zurich, la Suisse du Nord-Ouest, la Suisse Centrale, l’Espace Mitteland et la Région Lémanique, on peut très vite remarquer que certains de ces secteurs, notamment frontaliers avec la France ou l’Italie, semblent plus chers en matière d’immobilier suisse, auxquels il faut ajouter un autre secteur, plus central, qu’est Zurich. Ce sont les plus grandes tendances régionales.

Ainsi, dans la région Lémanique, par exemple, il faudra s’orienter vers les zones plus rurales afin de profiter de tarifs plus intéressants. Cela se vérifie, notamment, sur toute la partie est de la région qui propose des appartements et maisons moins chers.

 

 

Les disparités au sein d’une même région

 

Dans le détail, il est très facile de trouver une raison à ces tarifs d’immobilier suisse plus élevés dans ces secteurs. Celui en lien avec la frontière italienne n’est autre que la région de St-Moritz, haut lieu des skieurs et, donc, du tourisme. On pourrait aussi ajouter celui de Locarno et Lugano, dans le Tessin, et de ses vues imprenables sur les lacs.

Pour le reste, à l’instar de Zurich, les 2 secteurs frontaliers de la France sont les environs de Genève et Lausanne, au sud, dans la Région Lémanique, et ceux de Bâle, au nord, dans la Suisse du Nord-Ouest.

Si on leur ajoute, dans une légèrement moindre mesure, Berne, Lucerne et Logano, ce sont bien les principales villes qui attirent, après les secteurs touristiques, parce qu’elles représentent des bassins d’emploi, qui dans l’industrie pharmaceutique, qui dans le domaine bancaire ou qui dans celui de l’horlogerie.

Mais, en se déplaçant seulement, parfois, d’une vingtaine de kilomètres et, donc, d’une vingtaine de minutes en temps de transport, de ces grands axes, on peut

voir les prix diminuer de 30%, tant pour une maison individuelle que pour un appartement, et ouvrir de nouvelles perspectives. Par exemple, en Région Lémanique, des secteurs comme Sainte-Croix, Yverdon-les-Bains au nord, Monthey, Martigny ou Sion, on allant vers l’est, seront plus abordables.

 

 

Quelques exemples de prix

 

Pour un appartement en copropriété, en Suisse, il faut compter, en 2016, en moyenne, 6.700 CHF. Dans le détail, ces tarifs s’évaluent à 8.000 CHF à Bâle, à 6.800 CHF à Berne, à 12.0000 CHF à Genève, à 10.000 CHF à Lausanne et à 12.000 CHF à Zurich. Prix de transactions réalisées.

Pour une maison individuelle, si la moyenne suisse, pour une maison de 6 chambres, est de l’ordre de 900.000 CHF, voyons ce que cela donne pour les mêmes villes. Il faudra compter 1.400.000 CHF à Bâle, 1.350.000 à Berne, 1.900.000 à Genève, 1.500.000 à Lausanne et 2.200.000 à Zurich. Là encore, en moyenne de transactions réalisées.

Dans ces 2 cas, les incidences de tarif d’immobilier suisse restent donc les mêmes, et, hormis les quelques secteurs touristiques énoncés précédemment, nous retrouvons là les villes suisses les plus onéreuses.

En Région Lémanique, vous pourrez, par contre, trouver une maison individuelle dans les 900.000 CHF à Sion ou Martigny, dans les 800.000 CHF à Sainte-Croix, ou même dans les 600.000 CHF en allant dans la campagne au sud de Sion ou de Martigny, ou à l’est de Sierre.