Une très récente étude, publiée début janvier 2016 par Ernst and Young, a mis en avant les dernières perspectives pour l’immobilier en Suisse. Après avoir balayé les divers secteurs que sont l’immobilier hôtelier, celui des bureaux ou encore des logements, mais aussi sur la base des perspectives entrevues en termes d’investissement à l’étranger, ce grand cabinet a annoncé une perte de vitesse du marché immobilier dans le pays.
Dans les lignes qui suivent, revenons sur les résultats dévoilés par ce baromètre.
Les zones privilégiées
Cette étude a donc révélé de multiples données dont, notamment, le fait que les investisseurs avaient une nette préférence pour la région de Zurich. Ces perspectives en immobilier plaçaient en seconde position la région de Bâle. Ces deux premières zones emportent les suffrages pour tous les types d’investissements, que ce soit pour des bureaux, des logements ou de l’hôtellerie.
Ensuite, d’autres régions sont plus souvent visées pour des transactions plus spécifiques. Genève, par exemple, est attractive dans le domaine de l’immobilier de bureau alors que Lucerne est plus souvent choisie pour les résidences et les surfaces de vente.
L’hôtellerie
Si l’on se penche maintenant plus particulièrement sur le seul domaine de l’hôtellerie, les perspectives de l’immobilier, en Suisse, semblent assez ternes. En effet, ce sont 81% des investisseurs interrogés qui se sont montrés inquiets. Pour eux, ce marché risque de voir chuter les prix, en particulier en ce qui concerne les sites dits “périphériquesâ€. Pour ce qui est des sites les plus intéressants, ceux disposant d’emplacements privilégiés, c’est encore 38% du panel qui se prépare à une baisse et 9% qui, au contraire, pense à une hausse de ces tarifs.
Les bureaux et surfaces de vente
Mais tout n’est pas négatif, la Suisse demeure des plus intéressantes pour réaliser de beaux investissements. Ce sont effectivement 91% des personnes sondées qui estiment que le marché est encore bon. A noter tout de même que, parmi elles, 35% entrevoient une baisse des prix sur les locaux à usage de bureau tandis que 27% prévoient cette diminution concernant les surfaces de vente (pour celles qui sont placées sur des sites de premier ordre).
Dès lors que l’on aborde le sujet des emplacements sur des sites périphériques, les prévisions deviennent alors immédiatement plus pessimistes avec des perspectives très souvent négatives.
Les logements
Pour retrouver des prévisions plus positives, il faut alors se tourner vers le secteur de la construction de logement. Effectivement, les perspectives en immobilier pour 2016 sont nettement plus optimistes dans ce domaine. Ainsi, le panel interrogé estime que les prix resteront stables, voire même qu’ils augmenteront, pour tous les projets menés sur des sites de premier ordre. Pour ce qui est des sites de second ordre et ceux placés en périphérie, ils devraient connaître une belle stabilité.
L’investissement à l’étranger
Enfin, les perspectives en immobilier peuvent aussi se voir à l’étranger. Avec l’attrait que certains pays offrent en matière d’investissement, on pense notamment aux avantages fiscaux proposés par le Portugal, c’est 80% du panel qui s’attend à une augmentation des transactions, même si elles peuvent comporter certains risques.