Croissance Genève

Reprise de la croissance à Genève

La Banque Cantonale de Genève (BCGE) a présenté ses prévisions de croissance pour 2016, en ce début d’année, pour Genève. Il en découle des conséquences en matière d’emploi, mais aussi, certaines opportunités pour les entreprises et les particuliers, notamment sur le marché de l’immobilier.

Dans un marché européen qui reprend vie, avec des prix de l‘immobilier en léger repli et des taux d’emprunt avantageux, avec un franc suisse qui se stabilise désormais, un prix de l’énergie en net baisse, ces opportunités se font jour.

 

 

Les prévisions de la BCGE

 

Si, sur l’année 2015, la croissance économique s’est établie à 0,8% en Suisse et à 0,5% à Genève, cet organisme prévoit des courbes différentes en 2016. En effet, alors que la Suisse ne progresserait plus que légèrement (avec un taux estimé à 1,1%), Genève, de son côté, atteindrait 1,5%. Cela peut s’expliquer par trois points majeurs :

  • Si, au niveau national, le taux de change actuel, notamment face à un dollar fort, plombe une plus forte progression, sur la ville, avec des exportations plus fréquemment qu’ailleurs libellées en dollars, l’incidence est moindre et devrait permettre de meilleurs résultats.
  • Les taux d’inflation, après un résultat de -1% à Genève en 2015, devraient se rapprocher de 0 (plus exactement, une prévision de - 0,3%) en 2016.
  • On peut aussi évaluer les conséquences sur le marché de l’emploi qui atteindraient alors un pic de 5,9 % (contre 5,6 l’an passé), les entreprises essayant de compenser la hausse du franc de début d’année.

 

 

Les opportunités pour les entreprises

 

La BCGE recommande donc d’investir dans l’innovation, pour les entreprises, afin que leur compétitivité soit un atout. En outre, cette compétitivité pourra leur permettre d’être plus efficient sur le marché international avec des opportunités d’exportation (en dollars notamment) qu’elles ne doivent surtout pas négliger. La Banque Cantonale de Genève leur conseille encore de penser aux nouveaux financements :

  • le private equity  :  appelé aussi capital investissement ou actions non cotées, il permet de faire appel à des investisseurs pour financer sa création d’entreprise, son développement, son redressement ou sa transmission.
  • le leasing pour les biens d’équipement, moins prisé en Suisse qu’aux Etats Unis, en Grande Bretagne, en Allemagne ou dans les pays nordiques : il permet aux entreprises de disposer de certains équipements, via la location avec option d’achat. Les biens n’entrent alors pas dans les immobilisations et, ne nécessitant pas de mise de fonds initiale, cette acquisition n’a aucune conséquence néfaste sur la trésorerie.

 

Parmi les autres bonnes opportunités suggérées par la BCGE, il faut aussi noter celle des acquisitions d’entreprises.

 

Enfin, conseils habituels de banquier, étudier voire refinancer à long terme ses dettes, bien suivre ses débiteurs, et rencontrer son banquier chaque année pour se tenir au courant des opportunités.

 

 

Les opportunités pour les particuliers

 

Jusqu’à présent, la consommation des ménages a permis de maintenir un semblant de taux de croissance, mais la hausse du taux de chômage empêchera une meilleure progression.

 

Toutefois, le marché de l’immobilier reste un atout de circonstance, pour peu que l’on examine bien les prix. Un atout aussi, notamment avec des taux suffisamment bas pour effectuer des emprunts à taux fixe sur du long terme. Une bonne occasion, par ailleurs, de procéder aux travaux nécessaires sur les logements, que ce soit en termes de rénovation ou en économie d’énergie. On le voit bien, l’immobilier pourra non seulement bénéficier de la situation, mais aussi être porteur de la croissance.

 

En outre, la Banque Cantonale de Genève incite également à :

  • prévoir une meilleure couverture d’assurance-vie pour les propriétaires ;
  • retenir, en termes d’investissement, les portefeuilles en actions dites de grande qualité ;
  • renforcer sa prévoyance personnelle en rachetant des cotisations auprès de sa caisse de retraite.